Avec l’avènement de la révolution numérique et la mondialisation de la concurrence, le monde de l’entreprise connaît un bouleversement organisationnel sans précédent. Afin d’être toujours plus compétitive, l’entreprise se doit d’innover et de se transformer pour rester en adéquation avec les exigences du marché. La transformation est devenue le leitmotiv des grandes entreprises mais aussi des PME ou TPE, et ce indépendamment de leur domaine d’activité.
Aussi, pour suivre ce rythme infernal du changement, l’entreprise se doit de développer de nouvelles compétences collectives, telles que l’adaptabilité et l’agilité. Si la première compétence concerne ses processus et son organisation fonctionnelle, la seconde a trait aux femmes et aux hommes, qui sont challengés en permanence sur des enjeux mouvants et incertains.
Au regard de ce qui précède, il apparaît que l’alignement du capital humain aux évolutions technologiques et sa capacité à changer de « mind set » face aux variations des enjeux du marché deviennent un facteur clé de succès des transformations organisationnelles enclenchées par plusieurs organisations ayant compris l’importance d’une telle mue.
Or, malheureusement, la fonction RH, censée adresser les problématiques du capital humain, n’est pas impliquée à sa juste valeur dans le processus décisionnel et la conduite du changement. Cette situation s’explique souvent par le manque de « légitimité » de cette fonction, mais aussi et surtout par ses difficultés à proposer des outils et des démarches adaptées à la conduite de la transformation, qui intègrent les préoccupations de tous les acteurs de l’organisation (management, financiers, commerciaux, producteurs, etc.).
Il résulte de cette situation des transformations organisationnelles avortées ou jamais achevées, en raison de l’incapacité du capital humain à s’approprier des nouveaux outils et processus introduits par la révolution numérique.
Selon le cabinet d’intelligence des marchés informatiques Data Corp, la dépense mondiale en technologies et services dédiés à la transformation numérique avoisinerait les 1 970 milliards de dollars d’ici à 2022. Sur 80% des organisations ayant entrepris une transformation considérable en utilisant des technologies disruptives, seules 25% de ces initiatives ont débouché sur la concrétisation de bénéfices tangibles par rapport aux objectifs initiaux. Cet écart s’explique par la déconnexion entre les souhaits des dirigeants (technologies et talents adaptables et agiles) et leurs investissements dans la fonction RH censée identifier et développer les talents.
Comment la fonction RH doit-elle se positionner dans le cadre d’une transformation organisationnelle et constituer un pilier de ladite transformation, au même titre que les fonctions stratégiques et SI ?
Quels sont les outils, méthodes, démarches et process peut-on mettre en œuvre pour accompagner la transformation qui commence par les hommes, est réalisée par les hommes, au profit des hommes ?
Autant de questions qui feront l’objet de riches échanges entre experts lors de ce café RH.
Plaquette présentation_Café RH N° 49